Les rideaux sont tombés ce vendredi 30 mai à Abidjan sur les Assemblées annuelles 2025 de la Banque africaine de développement (BAD). Pendant une semaine, la capitale économique ivoirienne a accueilli gouverneurs, experts, partenaires financiers et décideurs venus discuter des grands défis économiques du continent. La cérémonie de clôture a été présidée par la ministre ivoirienne de l’Économie, du Plan et du Développement, Mme Kaba Nialé, également présidente sortante du Conseil des gouverneurs de la BAD.
Cette édition a été marquée par des débats de haut niveau sur la souveraineté économique de l’Afrique et les mécanismes à mettre en place pour tirer le meilleur parti du capital africain. Parmi les grandes décisions annoncées, figure la révision des prévisions de croissance du continent à 3,9 %, ainsi que la création d’une facilité de soutien au marché du carbone, une initiative destinée à stimuler les financements verts et la transition énergétique.
Dans son adresse lors de la cérémonie de clôture, Mme Kaba Nialé a salué la qualité des échanges et les avancées obtenues.
« Ces assemblées nous ont permis d’identifier les mécanismes innovants pour financer nos économies, renforcer la résilience des États, et surtout, soutenir une croissance durable portée par les Africains eux-mêmes », a-t-elle déclaré.
Autre moment fort : l’élection du Mauritanien Sidi Ould Tah à la présidence de la Banque, en remplacement du Nigérian Akinwumi Adesina. La ministre ivoirienne a également passé le flambeau de la présidence du Conseil des gouverneurs à Ludovis Ngatse, ministre de l’Économie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale de la République du Congo.
Les prochaines Assemblées annuelles de la BAD se tiendront à Brazzaville, au Congo, du 25 au 29 mai 2026, avec en perspective la poursuite des réformes pour une Afrique économiquement souveraine, écologiquement responsable et socialement inclusive.