Le Conseil constitutionnel a rendu son verdict ce mardi 4 novembre, mettant un terme au processus électoral entamé le 25 octobre dernier. Sans surprise, il a confirmé les résultats proclamés par la Commission électorale indépendante (CEI) il y a une semaine, validant ainsi la réélection du président sortant, Alassane Ouattara, avec 89,77 % des suffrages exprimés.
Cette décision confère un caractère définitif à une victoire déjà largement acquise dans les urnes. Le chef de l’État ivoirien obtient ainsi un nouveau mandat à la tête du pays, fruit d’un scrutin que les observateurs nationaux et internationaux ont jugé globalement calme, malgré quelques tensions localisées.
Derrière lui, Jean-Louis Billon, candidat du PDCI-RDA, arrive en deuxième position avec 3,09 %, suivi de Simone Ehivet Gbagbo, ex-première dame et présidente du MGC, qui recueille 2,42 % des voix. Ahoua Don Mello, représentant de la gauche souverainiste, obtient 1,97 %, tandis que Henriette Lagou, unique autre femme en lice, ferme la marche avec 1,15 %.
Dans son arrêt, le Conseil constitutionnel, présidé par Mamadou Koné, a estimé que les irrégularités relevées par certains candidats n’étaient pas de nature à altérer la sincérité du scrutin. « Le vote s’est déroulé dans des conditions régulières sur l’ensemble du territoire national », a déclaré le président de l’institution lors de la lecture du jugement.
Avec cette validation, Alassane Ouattara s’apprête à entamer un nouveau mandat sous le signe de la continuité et de la stabilité. Le chef de l’État, qui prône la poursuite des grands chantiers d’infrastructures et le renforcement du dialogue national, devra aussi répondre aux attentes sociales et politiques d’une population désireuse de réconciliation et de prospérité partagée.
La cérémonie d’investiture est attendue dans les prochaines semaines à Abidjan, en présence de plusieurs chefs d’État et partenaires internationaux.
Diane Kablankan 