Un destin forgé entre trois cultures.
Issu d’un père français et d’une mère italienne, Robert Prevost grandit dans un univers de multiculturalité. Très tôt, il rejoint les rangs des religieux de l’ordre de Saint-Augustin.
C’est en septembre 1977 qu’il débute officiellement son parcours religieux, prononçant ses premiers vœux en 1978, avant de s’engager définitivement en 1981.
Parallèlement à sa formation religieuse, il se distingue aussi sur le plan académique : il décroche une licence en mathématiques à l’université Villanova, puis une autre en théologie à Chicago.
En 1982, il est ordonné prêtre à Rome, où il poursuivra des études avancées en droit canonique chez les dominicains de l’Angelicum, jusqu’au doctorat.
Peu après, le père Prevost choisit de servir au Pérou comme missionnaire. Là-bas, il devient une figure essentielle d’une prélature reculée, Chulucanas, où il officie comme chancelier. Rentré brièvement aux États-Unis pour animer la pastorale des vocations à Chicago, il retourne ensuite au Pérou pendant une décennie. Il y enseigne le droit canonique et dirige un séminaire, tout en étant actif en paroisse et dans la justice ecclésiastique.
Une ascension discrète mais déterminée. Ainsi , en 1998, ses frères augustins lui confient la responsabilité de leur province du Midwest. C’est donc à Chicago qu’il reviendra exercer, fort de son expérience pastorale, académique et humaine acquise en Amérique latine.
Diane Kablankan